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Hausse des remboursements complémentaires de santé pour l’année 2021

L’hospitalisation a connu aussi une croissance des remboursements complémentaires de 5 % sur la période. Cela s’explique en partie par une augmentation du nombre de chirurgies, mais également par une hausse des remboursements des séjours.

Nous constatons, du fait de la mise en place en 2021 de la réforme 100% santé sur les appareils auditifs, une hausse primordiale des remboursements sur ces derniers. Ceci a généré une hausse significative du taux d’équipement chez les actifs avec des remboursements complémentaires plus importants.

A contrario, la pharmacie (-6%) et les consultations (-4%) ont enregistré une diminution des remboursements complémentaires. Cette évolution peut surtout être expliquée par le respect des gestes barrières qui ont permis de réduire la propagation des maladies saisonnières en 2021. Notons toutefois que la mise en place des téléconsultations n’a pas permis pour autant de compenser la chute des consultations.

La variation sur l’optique (-3%) est quant à elle imputable à la chute des remboursements complémentaires sur les montures (-10%). Cela résulte du plafonnement instauré par la réforme du 100 % santé. La fréquence d’équipement est, en outre, en léger repli (-1%), alors que les remboursements des verres ont augmenté de à coté de 2%.

En analysant cette évolution des prestations moyennes par type de bénéficiaire, il apparaît que l’impact le plus important est sur les adhérents avec +4,9%, l’impact pour les conjoints est légèrement plus mesuré à +4,0%.

Nous notons un impact moins important pour les enfants avec +1,6% entre les deux périodes analysées. En effet les impacts en dentaire, audiologie et médecine courante (ostéopathie et radiologie) étant bien moins importants pour cette population.

La dérive des prestations complémentaires en 2021 est donc par-dessus tout marquée par les effets directs et indirects de la crise sanitaire alors que par la réforme du 100 % santé mêlant des impacts structurels et conjoncturels. Mais cette variation mesurée à +3.8% comparativement aux données 2019 n’est pas exceptionnelle car remarquée sur deux années de consommation.

Les premiers chiffres de 2022 montrent une volatilité primordiale sur les premiers mois qui devrait logiquement se stabiliser à s’enfuir de juillet/août.

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